«…Si tu étais venue un soir, je t’aurais tout raconté.
J’ai toujours détesté les aubes. Je suis trop vulnérable à ces heures de premières lueurs. Ces moments neutres où une ivresse cède doucement sa place à une autre. Je leur déteste cette connivence avec la raison. Des heures perfides. Les aubes arrivent toujours avec une certaine lucidité qui débat ses ailes engluées d'alcool. Quand on boit le soir, on ne se prend jamais pour un alcoolique. On peut se prendre pour un boxeur invincible. Un écrivain majeur. Un grand intellectuel. Un million
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