Le pays qu’on chérit n’existe plus, bien qu’on continue à chanter Haïti Chérie. Les nantis se barricadent encore plus dans les hauteurs qu’avant les années tumultueuses de l’expérience démocratique. La classe moyenne émigre en masse vers les métropoles du Nord ou marche à reculons vers les bidonvilles. Les jeunes des zones de non-droit se retrouvent piégés entre la mendicité et la délinquance. L’économie n’est soutenue que par les dollars en provenance de la diaspora. L’éducation n’est plus cette échelle qui permet de grimper d’une classe à l’a
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