Un accord politique mort-né

André Lafontant Joseph Cet accord conclu entre un président, 24 heures avant la fin de son mandat, et un Parlement qui souffre d'un sérieux problème de légitimité et dont plusieurs de ses membres sont soupçonnés d'avoir fraudé ou d'avoir acheté leurs places, n'est qu'une échappatoire permettant au président et à la frange de la communauté internationale qui le soutenait de sauver la face, après leur échec dans l'entreprise risquée du 24 janvier 2016.

Le Nouvelliste
Par Le Nouvelliste
11 févr. 2016 | Lecture : 6 min.
André Lafontant Joseph Cet accord conclu entre un président, 24 heures avant la fin de son mandat, et un Parlement qui souffre d'un sérieux problème de légitimité et dont plusieurs de ses membres sont soupçonnés d'avoir fraudé ou d'avoir acheté leurs places, n'est qu'une échappatoire permettant au président et à la frange de la communauté internationale qui le soutenait de sauver la face, après leur échec dans l'entreprise risquée du 24 janvier 2016. Peut-être que l'accord du 6 février 2016 a la vertu de nous avoir évité le déchaînement de

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