Fiction en Lettres Détachées

Ce texte met en relief avec beaucoup de chaleur et sous une forme imagée les ravages dévastateurs de l\'exposion urbaine, des pollutions en tout genre (sonore, atmosphérique etc.), les difficultés quotidienne liées aux embouteillages, les conséquences de l\'insalubrité et des accidents de la circulation liés aux gros camions... La liste est longue... Cotonou ressemble avec stupéfaction à Port-au-Prince... Sommes-nous en train de vivre un cauchemar? Non, il s\'agit d\'une triste réalité. Tensions et impuissance. Anarchie galopante. Démission des pouvoirs publics. Individualisme agressif et néfaste. Cotonou, ville à la dérive... Port-au-Prince, ville aux abois... Conséquences: la vie est insupportable avec ces ... d\'immondices étalés à tous les coins de rue; la circulation rend dingue; l\'air pollué; le bord de mer envahi par des bidonvilles... Quel gâchis! Et ça continue, et ça contamine tout et tous! Quel cauchemar vivant!

Le Nouvelliste
Par Le Nouvelliste
07 janv. 2005 | Lecture : 13 min.
Je m\'appelle Cotonou, je suis la plus grande ville de ce pays que vous aviez nommé Dahomey en souvenir des ancêtres d\'Abomey et qui a une signification historique: «Dans le ventre de Dan». A la faveur de la Révolution Marxiste Léniniste, vous aviez changé de nom à cette grande entité dont je fais partie, et désormais je suis du Bénin. Heureusement que vous n\'avez pas pensé à me donner un autre nom, car bien que mon nom relève d\'une histoire sombre: «Ku-Tonou»(1), je l\'aime bien ce nom et de plus, je le porte à merveille. Je m\'appelle C
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