Fort Dimanche, une mémoire dans l’oubli…

Instrument de terreur, lieu lugubre, fer de lance d’un régime sanguinaire : jamais en Haïti une prison n’a été aussi funeste.

Louis-Joseph Olivier
Joël Fanfan
Par Louis-Joseph Olivier Joël Fanfan
22 déc. 2015 | Lecture : 6 min.
Instrument de terreur, lieu lugubre, fer de lance d’un régime sanguinaire : jamais en Haïti une prison n’a été aussi funeste. Fort Dimanche, dernière demeure ou expérience qui torture, déstabilise et élimine toute tentative d’opposition, raconte à elle seule une page de l’histoire du duvaliérisme en Haïti, entre 1957 et 1986. Mais si elle subsiste encore dans le souvenir des victimes comme celui des anciens tortionnaires, elle périt à petit feu dans la mémoire collective, perdu au fond d’un bidonville au nord de Port-au-Prince. Une situation qu

Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article.

Pas encore de compte ? Inscrivez-vous