L’autostigmatisation, un autre défi du choléra

Le choléra signe un recul à Anse-à-Pitres et dans les camps de rapatriés qui s’y trouvent. Une trêve qui survient après environ une vingtaine de morts, selon des organisations sur place. Une trêve qui ne change pas les perpétuels défis imposés par l’épidémie depuis son apparition, dont celui de la stigmatisation.

Karenine Francesca Theosmy
14 déc. 2015 — Lecture : 3 min.
Le choléra continue ses ravages. Plus lentement cependant pour ce qui concerne l’extrême Sud-Est du pays. Plus d’une centaine de cas suspects, dont une quarantaine de cas de choléra, c’est le bilan des dernières flambées à Anse-à-Pitres. Il y aurait eu aussi une vingtaine de morts. Selon Kellerman Jean Jasmin, responsable du Groupe d’appui aux rapatriés et refugiés(GARR) dans la zone, les camps de rapatriés ne disposent pas de latrines. Des points d’accès au chlore ont été installés et des activités de sensibilisation ont lieu, concède-t-il.

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