Théâtre / Fokal/ 24 novembre 2015

Des enfants de rues « À la croisée des îles»

Roland Léonard Existe-il vraiment un langage naïf et innocent, de premier degré, non équivoque- d’isotopie simple, unique, comme on dit en linguistique- dans le roman, la poésie et au théâtre ? Nous en doutons fort ; tout est figure, métaphore et symbole ; tout est double et somme de connotations.

Roland Léonard
Par Roland Léonard
30 nov. 2015 | Lecture : 4 min.
Roland Léonard Existe-il vraiment un langage naïf et innocent, de premier degré, non équivoque- d’isotopie simple, unique, comme on dit en linguistique- dans le roman, la poésie et au théâtre ? Nous en doutons fort ; tout est figure, métaphore et symbole ; tout est double et somme de connotations. Cette vérité passe du mot à la phrase, au paragraphe et de celui-ci au texte tout entier. « À la croisée des îles» de Paula Clermont Péan le prouve à nouveau. La dramaturge et metteuse en scène s’est inspirée de la pièce d’un auteur anglais, Will

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