Ronald Edmond n’est pas patient. Quand nous avons quelques minutes de retard pour l’interview, il se prépare déjà à quitter les lieux du rendez-vous. « M panse nou pa t ap vini ankò wi », nous lance-t-il de but en blanc, un peu énervé. À vrai dire, il nous confond avec des acheteurs. C’est pourquoi il nous emmène dans son atelier reculé pour être plus tranquille. « Les Blancs viennent ici souvent pour acheter ou pour placer des commandes », raconte Ronald du haut de son mètre cinquante alors que nous lui expliquons que nous sommes des journalis
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