Jean-Bertrand Aristide à la rescousse de Maryse Narcisse

Pour briser son mutisme, Jean-Bertrand Aristide a choisi son gîte à Tabarre. L’ex-président, chassé du pouvoir en 2004, n’a pas fait dans la dentelle. Il a dénoncé un « coup d’État électoral », appelé ses milliers de partisans à la « mobilisation » et réitéré son « soutien » à sa dauphine Maryse Narcisse.

Trois ans, depuis qu’on attendait d'entendre sa voix. Pas meilleur prétexte qu’un 30 septembre, jour qui rappelle le sanglant coup d’État de 1991, dont il était victime. Jean-Bertrand Aristide, régimbeur comme lui seul, a du coup qualifié de « coup d’État ‘électoral » les législatives du 9 août dernier. Flanqué de Maryse Narcisse, sa dauphine, Aristide, calvitie prononcée, chemise blanche, apparaît calme à l’entrée de sa résidence privée sur le boulevard 15 octobre. « Ma décision de prendre la parole est mûrement réfléchie et récompense la conf

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