Trois ans, depuis qu’on attendait d'entendre sa voix. Pas meilleur prétexte qu’un 30 septembre, jour qui rappelle le sanglant coup d’État de 1991, dont il était victime. Jean-Bertrand Aristide, régimbeur comme lui seul, a du coup qualifié de « coup d’État ‘électoral » les législatives du 9 août dernier. Flanqué de Maryse Narcisse, sa dauphine, Aristide, calvitie prononcée, chemise blanche, apparaît calme à l’entrée de sa résidence privée sur le boulevard 15 octobre. « Ma décision de prendre la parole est mûrement réfléchie et récompense la conf
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