Roselore Gaëtan, 35 ans, 5 enfants, traîne dans les allées du camp de Parc Cadot. Il y a maintenant deux mois qu’elle vit l’enfer dans ce camp de rapatriés. Elle se souvient encore de son arrestation à Perdenales, ville frontalière où vivent beaucoup de ressortissants haïtiens. Elle a été déportée en Haïti ainsi que ses enfants au point frontalier d’Anse-à-Pitres. Toute seule, elle a rejoint le camp de rapatriés de Parc Cadot. La situation de Roselore est similaire à celles d’autres personnes rapatriées à la frontière haïtiano-dominicaine, et q
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