La table de Caïus

A peine avais-je poussé la porte d’entrée du restaurant que je sentis que m’enveloppait une atmosphère chaleureuse et magique qui tenait de la forge, de l’usine.

Jean Marie Théodat
Par Jean Marie Théodat
14 juil. 2015 | Lecture : 4 min.
A peine avais-je poussé la porte d’entrée du restaurant que je sentis que m’enveloppait une atmosphère chaleureuse et magique qui tenait de la forge, de l’usine. La proximité du fourneau des cuisines, la fournaise exceptionnelle d’un juillet très sec n’y étaient pour rien. Nous étions, au fond de la salle, à une distance respectable du service et le climatiseur fonctionnait à bloc. Je continuais pourtant de suer comme un bœuf : j’étais tout simplement entré dans l’antre de Caïus, qui m’attendait pour conclure un contrat éditorial qui allait fai
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