Roland Léonard
Nous avions treize ans et demi en 1964, nous étions en classe de cinquième (5e II) au collège Georges Marc, lors de l’exécution publique, le 12 novembre, de Louis Drouin et Marcel Numa, les deux survivants du commando ‘’Jeune Haïti’’. Cela se passait devant le cimetière de Port-au-Prince en présence d’une foule de curieux. Parmi ces derniers se trouvaient des lycéens et collégiens amenés sur les lieux ; le dictateur François Duvalier voulait frapper de terreur et par l’exemple ces jeunes esprits, pour les dissuader à jamais d’
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