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Communiquer en cas de catastrophe, les plans s'élaborent
La première réponse à une catastrophe est la communication qui l’apporte et les télécommunications. Près de onze ans après le cyclone Jeanne, sept ans après Fay, Gustav, Hanna et Ike qui avaient laissé Gonaïves sans moyens de communication, plus de cinq ans après le séisme de janvier 2010, Haïti ne dispose tou-jours pas d’un plan de réponse aux catastrophes en matière de télécommunications. Selon le directeur général du Conseil national des télécommunications (CONATEL), l'organisme qu'il dirige « travaille actuel-lement à la préparation d’un plan de gestion des communications en matière de sécurité publique et de réponse aux catastrophes avec les autres entités de l’Etat et de la société civile intéressées, telles la Protection civile et la Police ». L’annonce est honnête, encourageante, mais aussi inquiétante.