Communiquer en cas de catastrophe, les plans s'élaborent

La première réponse à une catastrophe est la communication qui l’apporte et les télécommunications. Près de onze ans après le cyclone Jeanne, sept ans après Fay, Gustav, Hanna et Ike qui avaient laissé Gonaïves sans moyens de communication, plus de cinq ans après le séisme de janvier 2010, Haïti ne dispose tou-jours pas d’un plan de réponse aux catastrophes en matière de télécommunications. Selon le directeur général du Conseil national des télécommunications (CONATEL), l'organisme qu'il dirige « travaille actuel-lement à la préparation d’un plan de gestion des communications en matière de sécurité publique et de réponse aux catastrophes avec les autres entités de l’Etat et de la société civile intéressées, telles la Protection civile et la Police ». L’annonce est honnête, encourageante, mais aussi inquiétante.

Propos recueillis par Frantz Duval
20 mars 2015 — Lecture : 3 min.
Le Nouvelliste : Le secteur des télécommunications est vital en cas de désastres naturels. Nous avons connu des situations où tout s'arrête de fonctionner. Qu'est-ce qui est prévu pour les radios, télévisions, fournisseurs de services Internet et de téléphonie en cas de catastrophe? Jean Marie Guillaume : Le régulateur se réfère toujours à la loi lorsqu’il est question de ses devoirs ou de ses prérogatives. Le titre V du décret du 12 octobre 1977, accordant le monopole des services de télécommunications à l’État haïtien, indique les disposition

Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article. Pas encore de compte ? Inscrivez-vous