Festival International de Jazz de Port-au-Prince

Le jazz débarque chez nous

Déjà neuf ans que le Festival international de jazz de Port-au-Prince (PAP Jazz) nous gâte avec une flopée d’artistes de haut calibre, de tous horizons. Qu’ils soient éprouvés au moule de grands ténors, qu’ils soient, dans un esprit libertaire, créatif et enjoué, condamnés à fabriquer une musique métissée, ils soumettent au jugement des amateurs, des critiques et musicologues une mosaïque de styles décloisonnés et entrecroisés. D’éditions timides à celles médiatisées et étoffées, les souvenirs collent encore à notre mémoire. Ce neuvième PAP Jazz, garant d’une profusion de rythmes, se veut d'être un symbole de brassage, quoiqu’à la merci du climat politique. Il unit harmonieusement toutes les tendances, il épouse tous les goûts. Le jazz débarque chez nous. Une semaine folle qui sera rythmée par des concerts live, des after-hours, des ateliers sur le jazz avec des artistes internationaux. Ce samedi 17 janvier, au Parc Historique de la Canne à Sucre, à Tabarre, trois artistes et groupes signent l’ouverture officielle.

Rosny Ladouceur
Par Rosny Ladouceur
16 janv. 2015 | Lecture : 4 min.
Yellow Jacquets, tête d’affiche Parcours très attitré et glorieux. Groupe actif, vieux de plus de trente ans. Leurs approches musicales, teintées d’influences diverses, dénotent leur attache savante pour le jazz-fusion, courant musical né vers 1970, mêlant rock et funk. Une riche discographie couronnée de succès témoigne de leur vitalité inventive : « Mirage à trois » (1983), « Run for you » (1994), « Club nocturne » (1998), « Twenty-Five » (2006), « A rise In the Road » (2013), pour ne citer que ces exemples probants d’une abondante product

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