« Haïti a un taux de pénétration de l’assurance parmi les plus faibles au monde »

Le Nouvelliste poursuit sa tournée des assureurs. Patrick Vorbe, vice-président de la NASSA, une des anciennes maisons de la place, répond aux questions du journal. S’il « espère, si (ou plutôt quand) le sort devait à nouveau frapper notre pays, que Le Nouvelliste se ravisera de paraître à nouveau avec son titre "L'Arnaque des Assureurs" », il reconnaît que l’un des challenges de la Nassa est « de rester compétitif vis-à-vis d'une compétition qui, malheureusement et pour certains, manque parfois d'un minimum d'éthique »…

Propos recueillis par Frantz Duval
15 janv. 2015 — Lecture : 5 min.
Le Nouvelliste : 5 ans après le 12 janvier 2010, comment se porte le secteur des assurances en Haïti ? Patrick Vorbe : Le tremblement de terre a, comme vous le savez, sérieusement affecté le secteur des assurances sur le plan financier. Certaines compagnies, pour diverses raisons, n'ont pas pu faire face à leurs obligations contractuelles et d'autres, mieux réassurées et financièrement plus solides, ont survécu. Mais ces dernières ont toutes été fragilisées. Ces cinq dernières années sans catastrophes naturelles, sans « dechoukaj » et sans inc

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