La perte de souveraineté nationale

Cinq ans après le terrible séisme de janvier 2010 qui a mis Haïti à genoux, un constat s’impose : celui-ci est venu accentuer la perte de souveraineté de l’État à la suite de la mainmise sur le pays des organisations internationales, à commencer par la plus importante d’entre elles : l’Organisation des nations unies (Onu).

Louis-Philippe Dalembert
Par Louis-Philippe Dalembert
12 janv. 2015 | Lecture : 2 min.
Au-delà des nombreux cas de viols avérés et restés impunis, deux exemples peuvent servir à illustrer la mainmise et l’arrogance de l’occupant, dont témoignent parfois les membres de la Minustah, la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti. Le premier, c’est l’introduction, en octobre 2010, du choléra en Haïti par des Casques bleus népalais. Depuis, l’épidémie, dont on n’avait pas vu trace dans le pays en 150 ans, s’est installée et le bilan, en nombre de victimes, dépasse de loin celui d’Ebola dans le monde : près de 8 700 morts

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