Quand il regarde Haïti de l’extérieur, l’Haïtien de la diaspora a l’impression que les choses sont en train de bouger, ou mieux de changer, selon le vœu inoubliable du pape Jean Paul II. Les citoyens vivant dans les pays riches s’imaginent que les caisses publiques haïtiennes sont pleines à craquer de fonds et de dons collectés après le séisme. On voudrait oublier que le tremblement de terre de 2010 a laissé des caisses vides qui seront difficiles, voire impossible pour n’importe quelle nation à combler dans l’immédiat. D’autant plus que l’aid