J’avais raté Régine Curzin le mercredi 19 novembre 2014 à l’auditorium du Grand Palais à la fin de la conférence qu’ont organisé les commissaires de l’exposition (Régine Curzin et Mireille Pérodin Jérôme) sur le thème : « Haiti : Deux siècles de création artistique». Elle a filé sans que j’aie eu le temps de l’aborder ; l’atmosphère n’était point détendue. J’ai donc profité du vernissage d’une exposition, ce 20 novembre, de Mario Benjamin à Série Saint-Maurice (du 20 novembre au 20 décembre 2014, Revue Noire Paris) où elle payait de sa présence pour l’entretenir, sans trop de formalité. Elle ne m’a certes point accordé une interview, néanmoins, j’ai joui de sa disponibilité pour recueillir d’elle des réponses à mes cinq questions. Celles-ci méritaient un éclairage dans la tête de mes lecteurs. Rousse, avec des cheveux et un teint légèrement roux, elle affiche un sourire franc qui engage quand elle converse avec vous, sans contrainte, sans restriction. À bâtons rompus, sans prendre de notes, et avec son acquiescement, j’ai utilisé ses propos au fil de la rencontre.