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Hymne à Gary Augustin
Gary Augustin ou le poète éternel
Le spectre effrayant de la foudre en chute libre Fait frémir ta frêle âme ayant cédé la fibre Arrondissant le cycle, incompris des terriens, De ta vie arpentant les déserts sahariens Ton esprit affranchi naviguant dans les nuages Se dissout dans l'écho trop violent des orages Brouillant le mutisme, le secret du destin De ton être éternel, O, Auguste Augustin! Ton souffle qui s'éteint au seuil de ta sagesse T'interdit le silence enfoui dans la vieillesse Mais le feu endormi de ton verbe assourdi Saura déjouer le coup que le temps a ourdi Et le deuil de ce jour nous couvre de ton ombre L'astre, effaçant le noir, éclaircit la pénombre Comme s'installe au fil du temps doux et clément La clarté de ton legs, au feu de ton serment Le naufrage affirmé de ton être charnel Ne fait mentir en rien le poète éternel Qui vit et qui revit dans le temps et l'espace Défiant le sens commun des esprits sans audace O, Poète endormi, dis le vrai de ton rêve, Libère donc ton verbe et dicte-nous la trêve! Guide nos frêles pas vers les monts attenants D'où s'égaille l'écho des cris assourdissants Joseph Guyler C.
