Ah, quel peintre ! C’était avant toute un caractère entier, excessif. Plus que tout autre figure de l’art haïtien, il possédait de grandes qualités et de visibles modes d’expression. Son plus gros travers était cependant les libertés qu’il prenait avec la vie. Pas seulement grâce à l’alcool ! Tenez, la première fois que j’ai humecté l’odeur d’un stupéfiant, c’était chez lui. C’était sidérant, pour moi. A la ville, Jacques Gabriel ne déméritait pas non plus, menant la vie tumultueuse et tapageuse d’une rock-star.
En 1954, il rencontra Alexandr
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