« Anténor Firmin sait tout, sauf ce qu’il choisit d’ignorer », aimaient répéter certains de ses admirateurs. L’homme qui a marqué la politique et les lettres haïtiennes est incontestablement à cheval sur deux siècles d’histoire au goût de cendre et d’illusions perdues.
Il a incarné l’espace d’un cillement une modernité politique qui se promettait de nous sortir du temps des baïonnettes et des seigneurs de la guerre. Quoique lui aussi se soit mué désespérément en chef de guerre, à la recherche d’une issue contre des généraux traîneurs de sabre