Dans un article publié dans Le Nouvelliste du 8 janvier dernier Lord Erwin Byron parle de l’impact du séisme de janvier 2010 sur la peinture haïtienne. Il qualifie très justement de «passeurs de mémoire» ces artistes qui ont peint des bidonvilles dévastés, des manchots, des impotents, des mendiants, des maisons en ruine, des corps ensanglantés… Ce sont des images qui évoquent ce moment tragique gravé dans la mémoire individuelle et collective. Ce sont des images qui prouvent, ce faisant, l’impartialité de l’art, c’est-à-dire sa possibilité,
Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article.
Pas encore de compte ? Inscrivez-vous