Il y a 102 ans, Etzer Vilaire faisait la fierté des Antillais

Plus d'un siècle depuis qu'Etzer Vilaire a été couronné par l'Académie française pour son livre « Nouveaux poèmes ». A l'annonce du Prix Davaine, toute la Caraïbe a été enthousiaste et fière de ce jeune poète jérémien qui portait à lui seul le rêve antillais. En témoigne le texte très élogieux d'Oruno Lara publié le mardi 2 juillet 1912 dans Le Nouvelliste de la Guadeloupe dans son numéro 1000. Nous reproduisons ici l'article de l'ancien directeur de Guadeloupe littéraire.

L'Académie française vient de décerner son Prix de Poésie au poète haïtien Etzer Vilaire. Cette distinction accordée à un écrivain créole, de race noire, est tout d'abord un témoignage dont tous les écrivains créoles des Antilles doivent être fiers. La littérature haïtienne est la même que la littérature de nos petites Antilles, Guadeloupe et Martinique. Ce sont les mêmes éléments, les mêmes conformations, les mêmes hésitations, les mêmes essais, les mêmes défauts, les mêmes espoirs. C'est la même littérature créole. Et cette récompense doit d

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