On était au fond du ravin. Les mouches volaient en grappes autour des ordures que déversaient ici les
habitants du bidonville tout proche. Jalousie ! En dépit de sa grande expérience, René Ouari eut un
haut-le-cœur. Cette odeur de cadavre en putréfaction mêlée à celle des détritus et des excréments était
insupportable.
-Voici le corps, dit l’inspecteur de police. Personne n’a encore touché à rien.
Ouari s’avança pour se pencher sur le cadavre. Une femme. Habillée d’une jupe courte et d’un simple
corsage mettant en valeur ses seins. Le