Clin d'oeil sur la vie du business de la mort

Du berceau au linceul, l’homme est un consommateur de biens et de services. Ici,quand il casse sa pipe, les options ne manquent pas. Il y a des funérailles de troisième classe pour les humbles et la première, avec un luxe de services, pour ceux qui passent à la caisse.D'autres, dans ce "mezi lajan w mezi wanga w" s'inquiètent d'une chose: la courbe des "frais funéraires" moyens est ascendante" depuis un certain temps. Que l’on soit en zone urbaine ou rurale.

Roberson Alphonse
Par Roberson Alphonse
08 avr. 2014 | Lecture : 4 min.
Des cris rageurs cassent la tonalité du sermon avant l’extrême-onction. Quelques personnes, paupières lourdes, plombées par le chagrin, observent. D’autres « mettent mains ». Des bancs, poussés en toute hâte, crépitent. En deux secondes, des chaussures voltigent. « Kenbe, kenbe, kenbe », lance une femme rondouillarde. Chapeau noir, maquillage défait par les larmes ruisselant sur son visage, elle s’inquiète pour sa nièce. L’adolescente pique une crise d’hystérie. Frêle, pourtant on arrive pas à la maitriser. Trois hommes s’y mettent. Plaquée

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