Planifier un avortement «plop plop»

Puni par le Code pénal, se faire avoter est parfois aussi facile qu’ajouter du crédit à son portable au coin d'une rue de Port-au-Prince. Cela se fait « plop plop » par une majorité de femmes âgées entre 13 et 25 ans dont les conditions socioéconomiques sont précaires. Parfois, les tracas tombent sur elles à bras raccourcis, « pap padap ».

Ici, il est facile de se faire avorter. Les options ne manquent pas. Depuis un bail, des gestantes, vivant en milieu urbain, ont rangé dans les tiroirs les vieilles mixtures, les décoctions abortives à base de plantes médicinales de grand-mère. De bouche à oreille, entre-temps, la réputation d’une molécule a été faite. Il s’agit du misoprostol, un pansement gastrique dont l’effet secondaire peut provoquer l’avortement d’une gestante, de sérieuses complications et des difformités chez le bébé. Commercialisé sous le nom de Cytotec, ce médicamen

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