Le carnaval est devenu un baromètre de la liberté d’expression en Haïti depuis l’ascension de Michel Martelly au pouvoir. En petit comité, l’enfant terrible du compas, connu pour ses frasques, sa liberté de ton, ses critiques contre d’autres présidents, aurait affirmé que le pays a désormais un chef. Martelly, chantre de l’Etat de droit, auteur de récentes promesses à Barack Obama d’établir « un Etat démocratique fort en Haïti », impose la censure qu’on ne lui a jamais imposée. Ses promesses, à l’oral, valent ce qu’elles valent. Avec lui, le c
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