A l’entrée du commissariat de Port-au-Prince, rue Légitime, l’atmosphère est moins bruyante que d'habitude, ce mercredi matin. Dans la cour, de petites conversations de policiers « au repos». A l’est du bâtiment fissuré depuis le 12 janvier 2010, une chambrette sans luxe. Elle sert de salle de réception. A l’intérieur, une dame joviale reçoit des personnes. « Allez au fond et tournez à droite », dit-elle à une demoiselle, venue pour une déclaration de perte de sa carte d’identification nationale (CIN).
Dans une salle pas trop grande forma
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