Ils sont visibles, résolus à aller de l’avant ces survivants. Qu’ils aient pris place en « first class » ou dans le dernier wagon du train de la vie. Quatre ans après ce mardi-là, l’après se construit. En minuscule, en majuscule. L’orphelin hébergé chez une tante a repris le chemin de l’école. Le courage chevillé au corps, quelque part à Carrefour-Feuilles, un père a construit son « twa pyès kay ».
Sa famille ne vit plus sous les bâches déchiquetées par le vent dans les hauteurs de Canaan. La fiancée, après le deuil de son âme sœur, a refait