A l’angle des rues du Centre et Paul VI, Marie, une femme solide dans la trentaine, vend paisiblement riz, maïs, viande et légumes dans un petit restaurant improvisé. Sur une petite table à quelques mètres des grosses chaudières fumantes, une pile d’assiettes en styromousse, au vu et au su de tous, comme si la loi ne s’appliquait pas à son petit commerce. A la file indienne, les clients s’impatientent, pressés qu’elle leur donne le plat à emporter. Lorsqu’on lui fait remarquer qu’elle ne respecte pas la mesure d’interdiction des produits en pol
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