En Afrique, Haïti est considérée comme la diaspora du Bénin, terre d’origine de quatre-vingt pour cent (80%) de notre population. Elle est aussi appelée la fille aînée du Dahomey, pays du Vodou. Je me suis donc souvent demandée pourquoi le Brésil, Cuba ou d’autres pays de la Caraïbe accordent une place prépondérante au Vodou, l’introduisant dans leur quotidien, alors que nous, en Haïti, l’avons systématiquement occulté, enfoui au plus profond de nous-mêmes.
Chaque année à la mi-décembre, des centaines d’hommes et de femmes quittent la Caraïbe
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