Qu'il y ait si peu de travaux critiques sur Mûr à crever (journalistiques et universitaires confondus) est un fait qui tient du paradoxe, tant le texte par sa polyphonie, sa richesse thématique et sa langue imagée - où les mots vibrent telles des particules sensuelles - est imposant. Entre lui et Amour, colère et folie, paru la même année, le contraste est considérable : 33 articles et études critiques d'après la bibliographie des études littéraires haïtiennes (Léon F.Hoffmann, 1992). Publié en 1968, à une époque où la férocité des Duvalier éta
Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article. Pas encore de compte ? Inscrivez-vous