Slam

Béo, le claqueur de mots

Béonard Monteau (Béo) se présente comme un emmerdeur professionnel. Le slam, pour lui, « c'est une arnaque ». Il slame sa vie par souci d'authenticité et d'identité. Ce jeune poète a abandonné ses études universitaires pour mener une vie d'artiste. Le slam, cette poésie urbaine qu'il claque en tout temps et en tout lieu, l'a propulsé à bord des plus beaux rêves de sa vie. Il poursuit sa tournée avec Vwayle, un projet destiné à rendre des jeunes talents artistiques comme lui autonome sur le plan financier. Et encore, cette année, il monte à Paris, dans l'Hexagone, pour se perfectionner.

Propos recueillis par Claude Bernard Sérant
14 août 2013 — Lecture : 4 min.
Le Nouvelliste (L.N). : Pour commencer, Béo Monteau, faites-nous part de votre actualité. Béo : Le 3 septembre, je mets les voiles pour la France. Je serai à Angers avec la Brigade d'intervention théâtrale haitienne au Festival Accroche coeurs. Je monte à Paris pour un concert de slam. Je vais m'éclater aussi dans un concert de slam à l'université Paris 8 et des soirées de déclamation de textes poétiques dans trois bars environ. La dynamique slam L.N. : Le slam, Béo, c'est la parole de l'âme. Vous êtes immergé dans la culture slam.

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