Il ne suffit pas d'expliquer ni de dénoncer les choses, il faut pouvoir les changer

Tout le monde semble être d'accord, aujourd'hui, qu'on ne peut faire l'économie des réformes structurelles si on veut vraiment attirer les investissements et faire décoller le pays. Tout le monde le dit : les opposants, les partisans, les sympathisants, les courtisans et les artisans d'un nouvel ordre économique national. Pourquoi, malgré tout, il n'est toujours pas possible de passer de la parole aux actes ? C'est que les conditions techniques mentionnées par l'OMC (Organisation mondiale du Commerce) et autres institutions nationales, si nécessaires soient-elles, ne sont pas suffisantes pour faire avancer la machine économique. Dire ce qu'il faut faire est une chose. Préciser comment il faut le faire en est une autre.

Jean André Victor
18 juin 2013 — Lecture : 4 min.
Il est possible de regrouper en deux grandes catégories les obstacles qui se dressent sur la route du progrès et empêchent de réussir les réformes structurelles identifiées par tous, désirées par certains et non voulues par d'autres. La première catégorie comprend les freins essentiels à tout projet de réforme tandis que la seconde catégorie réunit les blocages dérivés des freins essentiels. LES FREINS ESSENTIELS Les freins essentiels à la mise en oeuvre des projets de réforme structurelle (état civil, foncier, énergie, environnement, Etat

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