Iramène Dorcéus, 80 ans, s’est réfugiée au camp de Pax Villa dès le lendemain du séisme de janvier 2010. Sous une tente, déchirée et bricolée, de moins de deux mètres carrés, elle languit, malgré elle, avec ses quatre enfants et petits-enfants. Iramène vend du charbon de bois au détail pour subvenir à certains besoins de sa famille. Après environ trois longues années passées dans ce
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