Le morne l'Hôpital malade du chaos ambiant

Le morne l'Hôpital rime avec chaos, occupation anarchique d'espaces non aedificandi. Habitués au paysage défiguré, on ne se plaint plus. Sauf quand il pleut, quand des coulées de boue ensevelissent des squatters inconscients, résolument attachés pourtant au droit d'avoir un toît.

Silence brisé, marteau bavard, burin aiguisé. Les formes naissent. Loin de la toile, mais sur le fer découpé par un artisan assis à l'ombre d'un nîmes, sur la route de Bourdon, vers Pétion-Ville. Son génie attire, et le morne l'Hôpital, au fond, derrière lui, ne surprend plus. Avec frénésie, l'occupation sauvage se poursuit. En contrebas, les crues de la ravine Bois-de-Chêne sonnent le glas de maisons construites dans son lit. Impudence. La nature sanctionne. Un peu plus haut, à cause des averses des derniers jours, tout un pan de falaise, au

Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article.

Pas encore de compte ? Inscrivez-vous