« Ayiti ap dekole » : à une condition, selon Zatrap

Le carnaval a toujours représenté une occasion idéale pour les musiciens de dénoncer les tares de la société. Cette année encore, les mérengues carnavalesques perpétuent la tradition. Face à la conjoncture nationale, les musiciens ont choisi de mettre les pieds dans le plat. C'est le cas de Zatrap - un jeune groupe musical de tendance rap- qui indexe les pratiques de copinage et de favoritisme à travers sa mérengue titrée « Moun Pa (Marenn ak Parenn)». Radiographie d'une société.

Un cancer La plupart des revendications portées par les mérengues carnavalesque de cette année ne sont pas nouvelles. En effet, « toutes choses sont dites déjà ; mais comme personne n'écoute, il faut toujours recommencer. » (1) C'est pratiquement ce qu'a fait, cette année, Zatrap en reprenant le message de sa mérengue de 2010. Selon ce groupe, pour qu'Haïti puisse réellement prendre son essor, comme le veut le thème du carnaval national, il faut une société sans favoritisme. Sur un rythme original, mélange de compas, de racine, de hip-hop

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