« Insécurité, kidnapping, violation des droits humains », le directeur de la POHDH évoque un banditisme d’État

Le directeur exécutif de la Plateforme des organisations haïtiennes de défense des droits humains (POHDH), Alermy Piervilus, a maintenu, sur la chaîne 20, lors de sa participation à l’émission « Haïti, sa k ap kwit », lundi 10 mai 2021, que la situation d’insécurité dans le pays est l’œuvre des groupes économiques et acteurs politiques, notamment ceux du pouvoir en place qui laissent les gangs fonctionner en toute impunité, tout en affaiblissant le pouvoir de la justice et de la Police nationale d’Haïti (PNH). Le militant des droits humains évoque une situation de « banalisation de la vie » dans le pays.

Worlgenson Noël
Par Worlgenson Noël
11 mai 2021 | Lecture : 2 min.

Le responsable de la POHDH, structure qui regroupe plusieurs organismes de défense des droits humains en Haïti, croit que l’une des erreurs de ce pouvoir a été de favoriser la fédération des gangs, avec l’aide de la Commission nationale de désarmement, démantèlement et réinsertion (CNDDR). « Les autorités n'ont rien fait pour freiner le fonctionnement des gangs. Nous sommes face à des autorités irresponsables. Si le pouvoir n'a rien fait, c'est parce qu'il a ses intérêts dans ce qui se fait... », soutient Alermy Piervilus, q

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