Je n’ai pas opiné publiquement sur le dossier d’Haïti depuis très longtemps. La raison est simple : il y a au pays et dans la diaspora tellement de citoyens et de citoyennes, jeunes et moins jeunes, engagés et déterminés à faire bouger les lignes et avec lesquels je me sens complètement en symbiose que je n’ai pas jugé nécessaire d’ajouter ma voix à la leur. Si je sors de mon silence aujourd’hui, c’est tout simplement pour demander à tous c