La diaspora haïtienne porte plainte contre Digicel, Natcom, trois maisons de transfert et trois présidents pour corruption

Un procès est intenté à New York par huit résidents américains d'origine haïtienne à l’encontre de cinq entreprises évoluant en Haïti – dont la Digicel – et de plusieurs dirigeants politiques haïtiens, anciens et actuels, pour escroquerie présumée, annonce le journal irlandais Irish Times. L'affaire concerne les prélèvements de $1,50 dollar et $ 0,5 centime que le gouvernement haïtien applique respectivement aux transferts d'argent et à tous les appels téléphoniques internationaux à destination et en provenance du pays.

Patrick Saint-Pré
Par Patrick Saint-Pré
13 mars 2019 | Lecture : 2 min.

Outre Digicel, Natcom, trois sociétés de transfert d'argent (Western Union, Unitransfer et CAM Transfer), l'ancien président haïtien Michel Martelly et ses deux successeurs, Jocelerme Privert et Jovenel Moïse, font également l'objet de poursuites pour corruption.

 Les plaignants allèguent qu’au moins 500 millions de dollars d’argent liquide ont été utilisés à tort et réclament trois fois plus en dommages et intérêts.

En 2011, l'ancien président Michel Martelly a lancé le Fonds national d’éducation (FNE)

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