Barbe hirsute, calme comme tout, son verre de rhum posé devant lui, une cigarette tenue en équilibre au coin de sa bouche, chaperonné par les amis, il griffonne quelques mots dans chaque exemplaire qu'on lui soumet. Tour à tour, une femme ou un homme prend le micro pour déclamer un des textes de cette plaquette de 83 pages publiée aux Edisyon Lafimen.
Ancrée dans les tumultes de la «nuit en plein jour», la poésie de Rodolphe Mathurin est claire comme les bulles du «kleren » qui l'enivrent, coulée dans un métal précieux. Dans sa quête de