Les jours et les générations passent dans une même cadence, avec un imperturbable calme. Personne ne semble plus s’inquiéter, ni s’indigner de l’impuissance collective à changer la trajectoire d’un pays foutu, d’un pays bon à rien qui va fatalement vers l’abîme. Si un citoyen rouspète, vraisemblablement, ce n’est pas pour changer la donne ni le rythme, mais plutôt pour s’attirer l’attention, jouer au « One man show » ; mais finalement à la file indienne, tous, nous nous précipiterons vers le précipice commun,avec des remords et des rages de