Munis de bâtons et de câbles électriques, cinq jeunes agents défilent au milieu d’une foule compacte massée devant le palais national mardi soir. Malgré la nuit, l’un des policiers porte des lunettes de soleil, un autre, une cagoule. Quand un VIP veut passer, le boulot de ces policiers est de frayer le chemin en matraquant, avec une rare violence, toutes les personnes qui attendent paisiblement l’arrivée des chars des groupes musicaux.
Il est à peine une heure 30 du matin. Grégory Sabbat, le président du comité organisateur de l’évènement, e