Quelqu'un qui arrive au milieu du spectacle pourrait croire à un long monologue d'un guédé. Quand Frankétienne ne parle pas de cadavres, c'est d'orgasme qu'il entretient dans un niveau de langage dont peu de gens ont le code.
Dans l'ensemble, Port-au-Prince, notre capital, est personifiée et fait l'objet de la part du poète de toutes les considérations. ¨Port-au-Prince, ville schizophonique, bavarde, infatigable¨. Les propos grivois ne manquent pas non plus: debouboune, deboundare…
Frankétienne rend hommage au tambourineur Azor, disparu il