Sur la place de la mairie de Jacmel, des parieurs se pressent autour de roulettes colorées; la bille tourne sous la lumière vague des lampes-tempête. Un peu plus loin, de lourds containers, mis à disposition par un homme d’affaires local, sont disposés en arc-de-cercle. A l’intérieur de l’un d’eux, un gros pantin, dont le corps est fait de bananes qui pourrissent, gît. C’est l’artiste martiniquais Jean-François Boclé qui l’a conçu.
L’installation évoque le travail des forçats, la marchandisation de la terre et le racisme. Les guides de l’expos
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