Parce qu’on a survécu

Ils sont visibles, résolus à aller de l’avant ces survivants.

Roberson Alphonse
Par Roberson Alphonse
10 janv. 2014 | Lecture : 2 min.
Ils sont visibles, résolus à aller de l’avant ces survivants. Qu’ils aient pris place en « first class » ou dans le dernier wagon du train de la vie. Quatre ans après ce mardi-là, l’après se construit. En minuscule, en majuscule. L’orphelin hébergé chez une tante a repris le chemin de l’école. Le courage chevillé au corps, quelque part à Carrefour-Feuilles, un père a construit son « twa pyès kay ». Sa famille ne vit plus sous les bâches déchiquetées par le vent dans les hauteurs de Canaan. La fiancée, après le deuil de son âme sœur, a refait

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