Lettre ouverte à M. Roberson Alphonse

Le Nouvelliste publie dans cette édition une lettre de Daniel Fils-Aimé, alias Tonton Bicha, suite à l’article inséré dans notre édition du lundi 4 et du mardi 5 novembre 2013 et titré « Pour un rhum importé, Bicha avilit le vaudou et Barbancourt ». Dans sa lettre, Bicha précise ses options tout en basant son argumentation sur ce qu’il a réellement dit dans le spot. Comme pour tout processus de communication, il y a aussi ce que tout le monde a compris à l’écoute du spot en question. Ici, nous avons été attentifs au son et au sens de chaque seconde de cette publicité. L’article du Nouvelliste ne fait pas le procès de la bataille commerciale entre deux marques. C’est de bonne guerre. Il souligne cependant la désacralisation de tout dans ce pays au prétexte d’intérêts commerciaux. Imaginez une publicité qui dit que l’hostie des églises catholiques n’est bonne que si elle est faite de telle marque de farine, que la sainte cène vous rapproche de Dieu que si le vin est de telle provenance. La pub de Bicha touche au vaudou, une religion, et cela nous a interpellé. Il y a aussi en filigrane dans l’article, la question de la production nationale. Le P.D.G. de Bakara, Johnny Baboun, a bien précisé que bientôt il aura une usine en Haïti et nous nous en réjouissons. Dans l’article du Nouvelliste, nous ne nous en cachons pas, il y a aussi un parti pris pour un produit, le Rhum Barbancourt, qui est une fierté nationale. Une source d’inspiration pour le meilleur et le pur, pour parler comme Bicha.

Le Nouvelliste
Par Le Nouvelliste
07 nov. 2013 | Lecture : 3 min.
J’étais en tournée au Canada quand un ami m’a fait parvenir un courriel par lequel il m’invitait à lire un article paru dans le plus ancien quotidien, Le Nouvelliste, qui parlait de moi. Le titre même de l’article me portait à croire qu’il s’agissait d’une démarche intéressée : “Pour un rhum importé, Bicha avilit le vaudou et Barbancourt”. Je nie catégoriquement les faits qui me sont reprochés. D’ailleurs, si vous vouliez faire allusion à mon dernier pub Bakara, je n’ai jamais cité “Barbancourt”. L’art est très difficile à comprendre surtout l
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