On connait maintenant les 10 personnalités politiques les plus populaires du pays et les trois ministères les plus performants, selon le dernier sondage du Bureau de recherche en informatique et en développement économique et social (BRIDES) à partir de son travail de recherche intitulé Baromètre politique.

Avec une dette d'environ 65 millions de dollars américains, l'Electricité d'Etat d'Haïti (ED'H) est plus que jamais en chute libre. L'un de ses trois fournisseurs privés s'est retrouvé, cette semaine, dans l'obligation d'éteindre ses moteurs. Moins 29 mégawatts sur le réseau. Pire. La compagnie va devoir payer, désormais, pour l'énergie des trois centrales du Venezuela.

Le président de la Chambre des députés hausse le ton. Jean Tolbert Alexis accorde un délai de huit jours au gouvernement pour venir s'expliquer sur les 5 milliards de gourdes utilisées pendant la période de l'état d'urgence, sur la gestion des fonds PetroCaribe et sur des contrats passés de gré à gré. Sinon...

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Association des Etats de la Caraïbe (AEC) ont commencé à arriver au pays depuis jeudi soir. De l'aéroport international Toussaint Louverture à l'hôtel Karibe qui accueille ce 5e sommet, leurs photos sont partout dans les rues comme pour dire « Bienvenue Messieurs les Présidents et chef de gouvernement ».

Les 11 000 demandes de compteurs en attente dans l'aire métropolitaine depuis des mois, voire des années, à l'Electricité d'Haïti (ED'H) vont être satisfaites. C'est la directrice générale de la compagnie qui l'a annoncé lundi au Nouvelliste. Selon Andress Apollon, l'ED'H est prête à brancher sans difficulté des dizaines de milliers de nouveaux clients.

Cela fait exactement huit jours que les économistes du pays cherchent à avoir des données sur l'annonce de la création de 400 000 emplois faite par le président Michel Martelly, mercredi dernier, lors d'un Conseil des ministres. Ni au palais national ni chez les ministres, personne n'est disponible pour soutenir les statistiques présentées par le chef de l'Etat.

L'exécutif attend encore des clarifications sur le choix du Parlement et le dénouement de la crise opposant le CSPJ à ses trois représentants siégeant au CEP, a fait savoir le ministre Chargé des relations avec le Parlement. Sans quoi, le CTCEP ne sera pas opérationnel, a affirmé Ralph Théano.

Que ce soit du côté des parlementaires, des politiques ou des organisations de la société civile, l'on presse le président Martelly de désigner ses trois représentants au Collège transitoire du Conseil électoral permanent (CTCEP). Un proche conseiller du chef de l'Etat a confié au Nouvelliste que cette structure sera opérationnelle jeudi au plus tard.

La loi sanctionnant le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme n'est toujours pas votée à la Chambre des députés. Le gouvernement se dit préoccupé par les sanctions économiques qui planent sur le pays. L'Association professionnelle des banques annonce qu'elle va demander un moratoire afin de donner un peu plus de temps aux députés pour voter le document.

Le président du Sénat confirme avoir mandaté le vice-président du Grand corps à finaliser, en son absence, le processus de désignation des trois représentants du Parlement au CTCEP. Mais Simon Dieusseul Desras indique qu'il aurait décidé autrement s'il était présent.