6,5 millions de connexion mobile, voilà le score actuel d'Haïti en ce qui concerne l’usage du data mobile dans la région caribéenne, révèle le rapport « Global Mobile Trends », publié en 2017. Ce même rapport indique par ailleurs que 33% desdites connexions, c’est-à-dire 2. 145,000, sont des smartphones. En dépit de l'absence des statistiques officielles actualisées, le nombre des usagers augmente considérablement ainsi que les griefs quant à la qualité du service fourni par les opérateurs.

Il est de ces jeunes dont la marque de fabrique est de rester derrière les rideaux, de faire toujours le sale boulot, d’offrir allègrement le prix de leurs efforts aux « vivan ». Ces derniers développent l’art de vivre dans les coulisses. Voilà le type de leadership qu’incarne ce Port-au-Princien dont l’âme vit à Petit-Goâve. Celui qui accompagne depuis son adolescence l’ensemble des activités culturelles dans la ville de Faustin Soulouque décide de briser la glace en se confiant à la rédaction du Nouvelliste. Son parcours est riche, mais  ses dires sont mesurés et prudents.

L’institution chargée de réguler la gestion des jeux de hasard en Haïti connait depuis un certain temps des soubresauts au sein de son administration. Après la démission de son ancienne directrice générale, Margareth Fortuné, à la suite d’une mise sous scellés par l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) pour soupçon de mauvaise gestion de cet organisme autonome, c’est le tour des employés de revendiquer un nouveau directeur après, se plaignent-ils, plus de six mois d’arriérés de salaire. Ce mardi 21 septembre, dans les locaux dudit organisme, Valcourt Martino a été plébiscité par un syndicat qui ne jure que par la présence d’un employé de la boîte à la tête de cette entreprise publique.

La ville de Faustin Soulouque transpire l’espérance dans le cœur des jeunes Petit-Goâvien/nes malgré la nonchalance qui anime le reste du pays. Tandis qu’à Port-au-Prince insécurité, crise sociopolitique, angoisse forment le quotidien de ceux et de celles qui ne cherchent qu’à lever l’ancre, cette commune située à 68 kilomètres au sud de la capitale d’Haïti offre à ses habitants un exutoire salvateur en prétextant la beauté féminine à partir de la créativité rarement présente dans les concours de beauté en Haïti et à travers le monde. Miss Notre-Dame de Petit-Goâve, une inspiration pour la jeunesse et la femme haïtienne de demain, un optimisme certain dans un pays où l’issue de secours est verrouillée à tous.

Le pays de l’érable à sucre se délectera enfin de la saveur musicale des descendants de la terre d’Haïti. Formée d’anciennes icônes de King Posse de la fin des années 90,  cette formation musicale qui s’est implantée au Canada entend hisser de nouveau l’emblème phare de cette machine à succès qui a fait les beaux jours des enfants et des adolescents en  quête d’évasion et de loisirs. En bons rois, Dady Samuel (Buddha Ranks), David Desrosiers (Dave)… veulent rehausser une musique-monde enracinée, décomplexée vis-à-vis des stéréotypes véhiculés dans les diverses compositions musicales en Haïti.

Le Groupe d’initiative des protestants d’Haïti et de la diaspora pour la résolution de la crise (GIPHADREC) s’est prononcé, le vendredi 30 juillet dernier, sur la crise actuelle plus de deux semaines après l’assassinat odieux du feu président Jovenel Moïse. Les pasteurs Joseph Gérald Bataille, Wilson André, le professeur à l’université Jacques-Jean Vernet et le trésorier de ladite structure Clifford Baron, entre autres, ont  appelé à un sursaut national qui dépasse les intérêts des uns et des autres.

Dès la première page de couverture de ce livre conçu par le photojournaliste Johnson Sabin, on est frappé par trois choses : les yeux altiers et rutilants qui rompent avec l’aveuglement instauré par les dirigeants ; les lèvres qui crient le ras-le-bol des masses en signe de lassitude ; les doigts qui comptabilisent les besoins du peuple et les promesses « généreuses » et mensongères d’un régime qui a tout fait pour écarteler les derniers ressorts de cette population en quête perpétuelle de survie. 95 pages, 60 clichés, 5 propositions réflexives pour témoigner d’une expérience collective dont les racines remontent à la nature de l’ordre social haïtien mais dont les manifestations surprennent tant par sa diction que par ses implications sur le devenir de la première nation nègre.

Réputé refuge des classes aisées et riches d’Haïti, ce quartier de la commune de Pétion-Ville est assiégé depuis quelque temps par les caïds qui régnaient, jusqu’ici, dans les banlieues nord et sud de Port-au-Prince. Grâce à des vidéos mises en ligne sur les réseaux sociaux ce week-end, des hommes lourdement armés colonisent la voie principale de cette zone, braquent au grand jour voitures et passants, sèment allègrement des balles tonitruantes sous le regard apeuré de ses habitants qui ne disposent que de l’objectif de leur portable pour se défendre. Quiconque s’y aventure la nuit risque de tomber dans une embuscade implacable face à laquelle les contre-attaques policières manifestent la même circonspection. Un rescapé, Paulson Pierre-Philippe, raconte comment il a vécu une nuit d’enfer samedi dernier, alors qu’il tentait de regagner sa demeure.

Le pèlerinage de l’économiste Etzer Émile se poursuit à travers le pays. Après Léogâne, Gonaïves, Arcahaie, c’est le Mouvement des jeunes défenseurs pour le progrès d’Haïti (MOJEDEPH) qui a accueilli l’auteur de « Haïti a choisi de devenir un pays pauvre : les vingt raisons qui le prouvent », le dimanche 23 mai 2021 dans les locaux du lycée Faustin Soulouque. Disert, caustique envers ceux qu’il considère être les artisans de la misère en Haïti, Etzer Émile soutient que le salut du pays doit passer par une politique effective de l’emploi.