Les amants de l'art et tout particulièrement des arts visuels connaissent déjà le nom de Claudia Apaid, mais la plupart d'entre eux ne connaissent sans doute pas encore son art, son sens profond et ses rapports à l'art haïtien, l'art universel et à la spiritualité. Bien des observateurs de la scène artistique globale pourraient se demander ce que vient chercher la spiritualité dans l’art ? Pourtant les œuvres de nombreux plasticiens très célébrés sont liés à la spiritualité sans qu'on s'en rende compte à première vue…et pourtant, si l'on prend les œuvres de Kandisky et celles de Malevitch par exemple elles sont au delà de l'abstraction lyrique et de l'abstraction géométrique liées à une certaine forme de spiritualité ayant beaucoup à voir avec l'anthroposophie, la théosophie ou la Kabale. On pourrait citer aussi les noms de Hans Hartung, de Vassarely et de bien d'autres encore. D'ailleurs l'école symboliste dont on ne parle pas beaucoup est l'exemple parfait de la symbiose entre art et spiritualité. Certains artistes haïtiens aussi dont les œuvres sont à la pointe de la postmodernité ont aussi leurs œuvres qui entretiennent un rapport étroit à la spiritualité. C'est dans cette perspective que nous avons le plaisir de rencontrer Claudia Apaid qui a déjà eu un parcours extraordinaire pour nous parler de son art, de ses rêves, de ses ambitions et de ses projets. Soulignons que Claudia Apaid réside actuellement en Floride, aux États-Unis d'Amérique.

''La politique d’État est notoirement partisane à la Jamaïque et le monde de l’art a également eu tendance à être factionnaliste, avec un sens limité de la cause commune. Cela a affecté les institutions culturelles, qui sont très politisées et traitées comme si elles étaient des fiefs'', reconnait la critique d’art jamaïcaine Veerle Poupeye. Azad Belfort l'a interviewée.

Quand on parle d’art contemporain on ne voit généralement que certains pays européens et d’Amérique du Nord et les mêmes « grands noms » reviennent toujours : Jean Michel Basquiat, Damian Hirst, Jeff Koons etc. On ne s’imagine pas que d’autres régions se situant à la périphérie du système monde puissent participer ou faire partie de ce grand courant ou mouvement esthétique qualifié par les spécialistes d' « art contemporain ». Il est vrai que les écrits par des spécialistes sur cette question importante ne sont pas très connus. La rareté apparente des livres ou des articles sur ce thème donne parfois l’impression qu’il n’existe pas d’art contemporain dans ces périphéries du système monde. Il est vrai que cette problématique quand on l’aborde en profondeur est très complexe quand on sait que la question importante des « chaînes de valeur » en art n’est pas abordée ou examinée comme elle aurait du l’être. Dans la région qui nous intéresse dans cette entrevue avec Veerle Poupeye, nous voulons parler de la Caraïbe, nous allons essayer de voir comment cette région du système-monde participe dans ce grand mouvement esthétique mondial qualifié d’art contemporain. Veerle Poupeye est une historienne de l’art curatrice, critique d’art spécialiste de l’art de la Caraïbe en général et de l’art jamaïcain en particulier. Elle est une ancienne directrice exécutive de la « National Gallery of Jamaica.» Elle enseigne actuellement les arts à l’Edna Manley Collège of Visual Arts.

Georgina Makhlouf est une écrivaine libanaise francophone très célèbre. Elle est aussi journaliste et critique littéraire. Elle s’intéresse beaucoup à Haïti et à sa littérature. Elle a déjà séjourné dans notre pays qu’elle aime beaucoup. Il est vrai qu’un de ses grands parents avait vécu en Haïti à la fin du XIXe siècle.

Nous avons rencontré pour vous Sergine André,une grande plasticienne haitienne qui vit en Belgique depuis sept ans. Sergine André est née en 1969 et est une native des Verretes, la cité natale de Dumarsais Estimé. Depuis 1997 elle a participé à de très nombreuses expositions tant au niveau national qu’au niveau international. Sergine André actuellement est en Belgique où elle vit une nouvelle expérience qui très certainement a un impact déterminant sur sa vie d’artiste et sa vision du monde.Le Nouvelliste l’a rencontrée pour vous.

Nuit blanche jouk li jou

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La Nuit Blanche de Port-au-Prince, c’est pour ce samedi 1er décembre 2018. Malgré les difficultés de toutes sortes, le directeur artistique de cette activité culturelle tient à organiser comme depuis 4 ans cette Nuit Blanche qui fait maintenant partie du paysage culturel de la région métropolitaine.